dimanche 6 février 2011

La naissance du club nautique

A la fin des années 50, Guy Clément, gendre de Monsieur Lonnoy, et quelques amis d’ori- gine Saint-Trojanaise ou esti- vants parisiens (Lecestre, Langevin, Morel, Brossard, Malterre ...) tous amoureux inconditionnels de Saint-Trojan-les-Bains et amateurs d’activités nautiques se retrouvent chaque été sur le plan d’eau de notre station balnéaire.
Les uns passionnés de voile organisent entre eux des régates de dériveurs légers, les autres s’adonnent plus paisiblement à la pêche et à la promenade.
Le succès de ces activités les amène à se structurer plus durablement sous forme de club sportif. Nous sommes dans les années 60/61. La participation de personnalités Saint-Trojanaises bien connues : Richard Pouzet, Préfet de la Seine, les Commandants Lafeuille et Rousseau, les docteurs Bessède et Brossard, Maurice Vinsous, André Vasseur donne une nouvelle dimension à l’association.
Celle-ci prend alors son envol sous le nom de « Cercle Nautique du Coureau d’Oléron », appellation qui a son parfum de « belle marine ».
Le président est le Commandant Lafeuille, le secrétaire-trésorier Guy Clément, cheville ouvrière de cette association.
C’est la grande époque du dériveur léger : canetons, ponants, vauriens, 505 plus tard 420 et 470 ou autre fireball évoluent sur le plan d’eau.
Les régates organisées devant la Petite Plage créent une belle animation et offrent un spectacle de choix aux estivants. Elles comptent souvent plus de cinquante participants et jusqu’à plus de cent, exceptionnellement à l’occasion de championnats.
Guy Clément est aidé dans l’organisation de ces rencontres par les propriétaires de bateaux qui assurent la sécurité, tandis que son épouse Marcelle participe au calcul des temps compensés avant la distribution des prix.
Par ailleurs l’activité ski nautique repose totalement sur le dévouement d’André Levasseur efficacement secondé par la famille Simonnet. De leurs côtés, Roger Morel et Claude Rolland animent l’activité pêche.
Pour sa part, Maurice Vinsous est le maître incontesté et apprécié de l’animation : le bal annuel du CNCO est alors un moment fort de la saison estivale pour sa convivialité ... mais aussi pour les finances du club.
L’ambiance est chaleureuse mais l’équipement reste des plus sommaires : le CNCO dispose en guise de club house d’un baraquement en planches situé près de l’hôtel du Chalet, prêté par un sympathisant.
Comme les autres clubs Saint- Trojanais de l’époque, le CNCO doit s’autofinancer sans aucune subvention.
Cette situation précaire va s’améliorer progressivement grâce au dynamisme de l’équipe dirigeante. Le CNCO prendra quelques années plus tard une importance régionale tant pour les dériveurs légers que pour les habitables.


Voila comment est né le CNCO.

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